Retour

Photographier l'Ukraine

Sujet nettement moins léger que d’habitude cette semaine. Au lieu de parler de photographie de mariage, de robe de mariée, de soirée de mariage, ou même de stress du jour de mariage (ou de comment se détendre le jour du mariage) je voulais évoquer avec vous l’expérience un peu particulière consistant à photographier un pays en guerre.

Cet hiver, j’ai eu la chance de passer une dizaine de jour en Ukraine, à Kyiv et dans sa banlieue. Et bien sûr, j’étais accompagné de mon fidèle appareil photo et de mon objectif 50mm.

« Pourquoi le 50 mm ? » entends-je les nerds du matériel photo demander. Pour la simple et bonne raison que c’est l’objectif que je possède qui prend le moins de place et de poids dans la valise. Désolé, un peu décevant comme réponse, je sais bien.

Mais revenons à nos moutons.

Donc, à l’occasion de mon voyage en Ukraine, comme j’avais mon appareil photo avec moi, j’ai bien sûr pris des… photos. Surprenant, je sais.

Grosso modo, je faisais de la photo de rue tout à fait classique. Si vous ne savez pas ce qu’est la photo de rue, il s’agit simplement de… se balader dans la rue et de prendre des photos de ce qu’on voit. J’en ai fait pas mal quand j’habitais à Marseille, je trouve d’ailleurs que la photo de rue, comme la photo de reportage, est un excellent entrainement à la photo de mariage.

Mais je m’égare. (Encore.)

Donc, faire de la photo de rue en Ukraine. Rien de plus simple, non ? Ça ne peut pas être bien différent de faire de la photo de rue en France.

Sauf que si.

Pas à cause des Ukrainiens – personne ne m’a fait la moindre remarque, ni quoi que ce soit.

Mais, bien que la vie paraisse tout à fait normale à Kyiv (enfin, tant qu’on fait l’impasse sur les sirènes et qu’on ne prête pas attention aux militaires en permission qu’on croise à la gare), malgré tout, l’ambiance y est particulière. Tendue.

Et puis il y avait ma position de simple touriste. Je n’étais pas un journaliste présent pour documenter et informer. Juste un étranger venu prendre des photos avant de repartir quelques jours plus tôt dans son pays en paix que personne ne bombarde.

Étrange sentiment.

Alors, ça ne m’a pas empêché de prendre des photos. Mais j’ai pris très peu de photos d’Ukrainiens. J’ai surtout photographié des bâtiments, des églises, des paysages.
Peu d’Ukrainiens. À part ceux que je connaissais.

Quand j’y retournerai, j’essaierai de me forcer. D’aller vers les gens pour leur demander de les prendre en portrait.

Qui sait, j’aurais peut-être de bonnes surprises.

En plus, ça m’obligera à pratiquer mon ukrainien, ce sera vraiment tout bénef pour moi.

Vous voulez en savoir plus sur moi ? Découvrez mon parcours.

Vous cherchez un photographe de mariage ? Peut-être suis-je le photographe qui vous faut.